SE CHANGER SOI
POUR CHANGER LE MONDE
Un autre obstacle qu'il est nécessaire de dépasser c'est 
        l'inversion psychologique ou la tendance à la pensée négative. 
        Elle est extrêmement répandue et s'installe d'autant plus 
        facilement avec l'âge, tant qu'il n'y a pas éveil de conscience. 
        Aborder les événements de notre vie avec un regard positif 
        est de moins en moins naturel avec le vieillissement. Cependant il y a 
        moyen d'atténuer cette tendance au négativisme en y travaillant 
        pour favoriser l'éveil.
        
        L'obstacle à franchir n'est pas mince. Plus nous sommes dans le 
        négatif, et plus ces modes de fonctionnement sont installés 
        depuis longtemps; plus le travail à inverser la tendance parait 
        énorme. Car ce sont par millions que les pensées ont traversé 
        notre esprit et creusé des boulevards de fonctionnement négatif. 
        Cependant, comme le travail pour en sortir ne consiste pas à détruire 
        ces boulevards mais à en construire de nouveaux; cela pourrait 
        s'avérer moins exigeant. Car les anciens boulevards, une fois devenus 
        obsolètes vont se désintégrer d'eux-mêmes, 
        la biologie du cerveau permettant que les connexions nerveuses se défassent 
        lorsqu'elles ne sont plus utilisées et quand de nouvelles connexions 
        sont venues les remplacer.
Il existe plusieurs moyens de freiner l'inversion psychologique en créant 
        des automatismes de pensée positive telle que la gratitude, l'empathie, 
        la générosité, etc. 
        Plus les empreintes positives s'installent, moins les automatismes négatifs 
        ont de force. Mais la difficulté réside dans le fait que 
        les automatismes se mettent en route à un niveau inconscient avant 
        d'être observables par la partie attentive de notre mental; ce qui 
        rend leur disparition assez improbable. Et, dès que l'on lâche 
        légèrement prise dans les attitudes positives – lorsque 
        l'on traverse un événement difficile à vivre en général 
        (deuil, maladie, ....), les vieux automatismes négatifs sont prêts 
        à reprendre du service immédiatement. C'est là que 
        le travail de méditation, entre autres, au quotidien, prend toute 
        son importante.
D'autres techniques comme l'EFT, L'EMDR, le carnet de gratitude ou encore certaines lectures peuvent également aider. Toutes vont nous aider à aller « vers le cœur ».
Car, outre la présence, l'attention, la vigilance, la volonté, l'observation, qui peuvent fonctionner indépendamment du mental; nous avons la possibilité aussi de faire travailler d'autres parts de notre être comme l'intuition qui devient perceptible quand le brouhaha des émotions et pensées s'est tu. Mais la part la plus importante qui va apparaître c'est notre cœur : notre capacité à la générosité, à l'écoute vraie, à l'empathie, à la compassion, etc. Quand les émotions négatives se font moins présentes, quand la conscience s'éveille, elle laisse toute sa place au cœur. Et lorsque le cœur est aux commandes, on découvre une réalité emplie de compréhension, de solutions, d'acceptation, de flexibilité, d'indulgence, de sérénité, et de bonheur, quelques soient les difficultés à surmonter.
        10) Nouvelles croyances – désidentification 
        au mental
En apprenant à mettre de plus en plus nos pensées en doute, nous nous rendons service et nous nous donnons l'opportunité non seulement de les vérifier, mais aussi de choisir celles que nous voulons adopter.
La capacité à changer les croyances mène alors à 
        relativiser tout notre système de croyances, à perdre beaucoup 
        de nos certitudes, et à fonctionner nettement plus dans le registre 
        des convictions. Nos croyances nouvelles ressemblent dès lors plus 
        à des formes d'hypothèses que nous choisissons de soutenir, 
        plutôt qu'à des faits avérés, ou à des 
        vérités indéboulonnables. Nous nous ouvrons alors 
        à de nouveaux possibles.
        
        Nous nous habituons à douter en confiance, (à différencier 
        du doute par manque d'assurance), et à trouver la sérénité, 
        même dans les doutes. Nous avons moins peur aussi d'être mis 
        en tort. Nous acceptons plus facilement les opinions divergentes, et sommes 
        moins dans la volonté de vouloir convaincre.
De plus, nous nous mettons alors dans la situation de découvrir d'autres manières de fonctionner ou de résoudre nos problèmes de manière adéquate. Ce sont par conséquent aussi les attitudes et comportements qui vont évoluer.
En atteignant une flexibilité et une variabilité de nos croyances, nous pourrons quitter les discours défensifs et témoigner de plus d'assurance dans nos comportements, nous serons prêt à afficher nos doutes sans pour autant être facilement déstabilisé.
Créer une brèche dans notre système de croyances à nos pensées permet de commencer à prendre de la distance par rapport à ce qui occupe notre mental.
C'est alors qu'il devient possible de réaliser que ce mental n'est pas nous, mais qu'il n'est qu'un serviteur, un outil à notre disposition et qu'il n'est tout simplement pas parfait.
Car lorsque nous nous identifions à notre mental « moi=ce 
        que je pense », lorsque nous faisons nos choix et prenons nos 
        décisions sur base des pensées qui nous sont venues automatiquement, 
        sans aucune remise en question; nous nous laissons piéger par ce 
        mental.
        Devenir plus conscient permet de choisir de ne pas agir automatiquement, 
        et de questionner chaque pensée, chaque émotion, chaque 
        décision, avant d'en tenir compte ou de la mettre en œuvre.
        11) déjouer les pièges du mental 
        - un pas vers l'humilité et l'honnêteté intellectuelle
Croire que le mental est une référence fiable pour comprendre la vie, sur la base de laquelle effectuer nos choix pour prendre des décisions, c'est se mentir. Souvent nous poussons le mensonge jusqu'à croire que tous les raisonnements produits par notre mental sont rationnels et objectifs sans réaliser à quel point le mental est influencé par nos émotions, nos sentiments à un niveau inconscient.
En fait, le mental n'est pas doué d'intention. Il est plutôt 
        programmé comme un logiciel capable de masquer certains bugs ou 
        failles, en lançant des sous-programmes complémentaires. 
        Il est ainsi capable de nous faire jouer parfois de sacrés jeux 
        de complaisance par rapport à nos erreurs, nos oublis, nos distractions. 
        Et dans ce cas, nous n'avons vraiment pas intérêt à 
        nous fier à lui.
        
        Être pris au piège dans de pareilles situations - c'est à 
        dire être mis en tort - être amené à reconnaître 
        publiquement une erreur qu'on a faite consciemment, en toute bonne foi, 
        et qui pourtant est accompagnée de preuves qui nous montrent que 
        nous avions détourné une part de la logique pour prouver 
        notre bonne foi; peut mettre en lumière cet aspect de notre fonctionnement. 
        Et personne n'est épargné par ce genre de malhonnêteté. 
        La plupart des procès en sont la plus belle illustration.
Tant que rien ne nous amène à reconnaître véritablement certaines erreurs qui sont mêlées à ces compromis et attitudes de complaisance, on ne peut pas ouvrir les yeux sur cet aspect de nous-même. La conscience de ce phénomène, permet doucement d'acquérir une forme d'humilité et de sagesse.
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Gestion des pensées
        Gestion des émotions
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Première partie : Quand le mental et les émotions posent problème
1) Qu'appelle-t-on 
        le mental ?
        2) Que se cache-t-il 
        derrière le concept d'émotion ? 
        3) Les automatismes 
        de pensée 
        4) Croire les pensées 
        et s'identifier au mental 
        5) Quel est le rapport 
        entre le mental et les émotions ?
        6) Incapacité 
        à gérer les émotions sans que la conscience soit 
        aux commandes 
        7) Pensées 
        semi-conscientes = le plus gros frein pour se libérer de l'addiction
        8) Considérer 
        le mental comme chef d'orchestre renforce le mental
Deuxième partie : Éveil de la conscience
1) Observer 
        2) Repérer 
        les émotions dysfonctionnelles – ne pas croire les pensées 
        qui les accompagnent 
        3) Ne pas agir
        4) Traverser
        5) Lâcher 
        prise
        6) Parvenir à 
        éviter le déclenchement de l'émotion
        7) Changer nos films
        8) Sortir 
        des cercles vicieux
        9) L'inversion 
        psychologique
        10) Nouvelles 
        croyances – désidentification au mental
        11) Déjouer 
        certains pièges du mental - un pas vers l'humilité et l'honnêteté 
        intellectuelle
        12) Prendre de la 
        hauteur – troisième dimension : additionner les poires et 
        les pommes
        13) Décalage 
        entre la compréhension intellectuelle et la compréhension 
        en conscience
1) La méditation
        2) La douleur / souffrance 
        
        3) Autres techniques
1. L' EFT
2. L'EMDR
3. Tipi
4. La Cohérence Cardiaque
5. L'écriture
6. L'expérience du riz
7. La Communication Non-Violente
8. La pensée positive via le carnet de gratitude
9. La psychothérapie de la parole
10. Ho'oponopono
11. Lectures
Plus loin que notre évolution personnelle
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