SE CHANGER SOI
POUR CHANGER LE MONDE
Si la méditation est un moyen d'avoir accès à la limpidité, à la sérénité, à la véritable réalité d'une certaine manière; il en est un autre qui est la douleur (et aussi la souffrance).
A priori, en présence d'une douleur on ne se rend pas vraiment compte de son impact sur notre mode de fonctionnement. Soit on la masque immédiatement par un antidouleur ou un substitut, soit on se contente de la subir et on tente de l'oublier en se distrayant; la distraction pouvant avoir un effet antidouleur.
Par contre, lorsque son intensité est plus importante (mais pas extrême), la douleur force à tout arrêter, à porter l'attention sur elle.
Si elle est acceptée et vécue en conscience, c'est-à-dire, non pas volontairement, mais sans la fuir; son intensité peut forcer à lâcher prise et à arrêter de lutter contre elle et ainsi à cour-circuiter le système de pensées. Et cela mène à un résultat similaire à la méditation.
Si l'on parvient à contrôler la respiration et le cœur, pour tenter de calmer la douleur; cela empêchera la mise en route d'automatismes de pensée, et aidera à rejoindre le silence mental. Elle pourra de la sorte être apaisée. Le contrôle de la respiration et des battements du cœur, permet de faire le lien avec l'effet de la Cohérence Cardiaque.
Les migraineux, par exemple, disposent d'un excellent outil pour effectuer cet apprentissage. Et cela fonctionne aussi pour les nausées.
Cet apprentissage permet dès lors de vivre la douleur avec moins de souffrance. Car si la douleur est acceptée, elle pourra alors être vécue comme un état plutôt que comme une souffrance. Parvenir à faire disparaître l'aspect souffrance d'une douleur consiste déjà à faire diminuer la douleur aussi. Car c'est en général bien plus la lutte, le combat contre le douleur (vue comme un problème à contrer), qui la fait augmenter en intensité.
Bien que certaines occupations exigent une activité mentale importante et empêchent de ce fait tout automatisme de pensée inutile; elles n'aident pas en soi à apprendre à gérer le mental. Elles peuvent momentanément masquer le surfonctionnement mental ou le stopper le temps de l'activité, mais elles n'aident pas à changer notre mode de fonctionnement, Les plus efficaces sont les activités professionnelles stressantes impliquant souvent un aspect social important. Côté loisirs, on peut citer toutes les activités avec une part d'action ou de suspense (lecture, cinéma), ou encore un aspect compétitif (sport, jeux vidéo) et enfin des activités calmes exigeant une concentration maximale et qui font en général perdre la notion du temps, souvent liées à une passion ou ayant un effet addictif.
Ce sont de bons moyens d'éviter les pensées automatiques. Et certaines personnes les utilisent en continu dans une sorte de course contre la montre et de fuite en avant. Mais ils n'aident pas à se défaire des mécanismes mentaux. Dès l'activité terminée, les habitudes de pensée reprennent le dessus.
A l'inverse, certaines activités plus manuelles de type calme
et habituelle, telle que la conduite en voiture hors du stress et des
embouteillages), la marche, certaines activités de ménage,
la couture, le tricot, la cuisine, le jardinage, favorisent ces automatismes
de pensées, mais ont l'avantage, vu le peu de concentration consciente
qu'elles requièrent pour les pratiquer, de pouvoir diriger l'attention
sur l'observation du flux de pensée en cours. Et cela d'autant
mieux lorsqu'elles sont pratiquées en pleine nature (le jardinage
ayant intrinsèquement cet atout).
En ce sens, pratiquées de la sorte, elles peuvent être assimilées
à des formes dérivées peu intensives de méditation.
Elles ont en tout cas l'avantage d'être plus attirantes et accessibles
que l'arrêt de l'activité en position zen, exigeant la vigilance
de la présence sans autre objectif que d'obéir à
la consigne.
Enfin, il existe une multitude d'autres techniques qui donnent la possibilité d'apprendre à gérer les pensées et/ou les émotions. La liste des techniques présentée ci-dessous n'est pas exhaustive bien entendu.
Chacune agit sur un ou plusieurs aspects du mental, en voici une liste non exhaustive :
calmer le mental (l'EFT – l'EMDR – Tipi - la Cohérence
Cardiaque – l'écriture)
observer le mental (l'EFT – l'EMDR – Tipi - l'écriture
– la Communication Non-Violente)
observer et gérer les émotions (l'EFT – l'EMDR –Tipi
- l'écriture – la Communication Non-Violente- la méthode
du tigre)
donner une direction aux pensées (l'expérience du riz –
la pensée positive – la psychothérapie)
structurer les pensées (l'écriture – la psychothérapie)
donner des informations sur tous ces fonctionnements (les lectures)
développer de nouveaux modes de fonctionnement (l'EFT – l'EMDR
– la Cohérence Cardiaque – l'écriture –
l'expérience du riz – la Communication Non-Violente –
la pensée positive – la psychothérapie – la
méthode du tigre – Ho'oponopono)
faire l'expérience de l'impact du mental, des émotions,
des intentions (l'EFT – l'EMDR – Tipi - la Cohérence
Cardiaque – Ho'oponopono)
exprimer les émotions en solo (l'EFT – l'EMDR – Tipi
- la méthode du tigre – Ho'oponopono)
Toutes ces techniques (exceptés l'EMDR et la psychothérapie) et en premier la méditation, ont le pouvoir et l'avantage dus au fait qu'elles peuvent être pratiquées en solo, de ne pas devoir dépendre d'un cours ou d'une thérapie, d'être gratuite, mais surtout, de donner aux personnes qui les pratiquent, une réelle compréhension d'elles-mêmes, qui fait fi intrinsèquement du regard et du jugement extérieur. Ce qui donne accès à une réalité plus juste, mais aussi à des réponses intérieures et à un savoir universel, au-delà de soi-même; ainsi qu'à une conscience élargie, un lien au tout.
Il se peut que des articles plus détaillés à leur sujet soient intégrés au site ultérieurement.
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Gestion des pensées
Gestion des émotions
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Première partie : Quand le mental et les émotions posent problème
1) Qu'appelle-t-on
le mental ?
2) Que se cache-t-il
derrière le concept d'émotion ?
3) Les automatismes
de pensée
4) Croire les pensées
et s'identifier au mental
5) Quel est le rapport
entre le mental et les émotions ?
6) Incapacité
à gérer les émotions sans que la conscience soit
aux commandes
7) Pensées
semi-conscientes = le plus gros frein pour se libérer de l'addiction
8) Considérer
le mental comme chef d'orchestre renforce le mental
Deuxième partie : Éveil de la conscience
1) Observer
2) Repérer
les émotions dysfonctionnelles – ne pas croire les pensées
qui les accompagnent
3) Ne pas agir
4) Traverser
5) Lâcher
prise
6) Parvenir à
éviter le déclenchement de l'émotion
7) Changer nos films
8) Sortir
des cercles vicieux
9) L'inversion
psychologique
10) Nouvelles
croyances – désidentification au mental
11) Déjouer
certains pièges du mental - un pas vers l'humilité et l'honnêteté
intellectuelle
12) Prendre de la
hauteur – troisième dimension : additionner les poires et
les pommes
13) Décalage
entre la compréhension intellectuelle et la compréhension
en conscience
1) La méditation
2) La douleur / souffrance
3) Autres techniques
1. L' EFT
2. L'EMDR
3. Tipi
4. La Cohérence Cardiaque
5. L'écriture
6. L'expérience du riz
7. La Communication Non-Violente
8. La pensée positive via le carnet de gratitude
9. La psychothérapie de la parole
10. Ho'oponopono
11. Lectures
Plus loin que notre évolution personnelle
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