traduction partielle du site en anglais
et en espagnol
Quelques informations
et consignes préalables
L'objectif avant de commencer l'EFT doit être spécifique,
précis, unique, simple.
La douleur, le symptôme, l'émotion, peuvent évoluer
(augmenter et/ou diminuer), se déplacer en cours de tapping,
c'est bon signe, cela doit stimuler à poursuivre.
Dans le cas d'accidents avec blessures multiples, il est nécessaire
de faire du tapping sur chaque aspect pour chaque blessure. C'est un
travail minutieux et approfondi. S'adresser à l'émotion
qui accompagne et s'obstiner à persévérer.
Si le problème posé rend mal à l'aise pour le
travailler (par exemple, travailler sur une colère), s'il y a
une résistance : commencer par travailler sur le malaise ou la
résistance en question.
Dans le cas d'un problème de santé, il est conseillé
de toujours partir de la douleur (du mal-être) pour commencer
le travail de tapping, les autres modes de travail nous apparaîtront
naturellement par la suite, si on connait leur existence.
Si l'on n'a pas de point précis pour commencer le tapping (trop
de symptômes, ou douleur diffuse), il est possible de commencer
par scanner le corps d'un bout à l'autre afin de déterminer
l'endroit le plus tendu, le plus douloureux, le moins agréable,
sur lequel commencer le tapping.
Pour les tapotements
Le choix de la main n'est pas important, le plus confortable est le
mieux, l'alternance est bien aussi.
Il n'y a, a priori, pas de mauvaise manière de faire le tapping,
juste, certaines manières ne conviennent pas et tant qu'on n'obtient
pas de résultat, il faut continuer à chercher la manière
qui nous convient jusqu'à ce qu'on sente que quelque chose se
passe. Si la persévérance ne porte pas, il est alors préférable
de demander de l'aide à un professionnel.
Terminer le tapping par une longue respiration.
La durée, les répétitions et l'intensité
évaluer l'intensité avant de commencer, sur une échelle
de 0 à 10
localiser le problème dans le corps, en choisissant la partie
du corps la plus concernée et en étant précis sur
la description du type de douleur ou de mal-être.
se concentrer sur l'objectif choisi, rester dans le moment présent,
persévérer.
quand une émotion apparaît, lui donner un nom, une intensité,
et observer où on la ressent dans le corps.
Les premiers effets de l'EFT surviennent parfois presque instantanément.
Parfois cela dure des semaines avant de remarquer un effet. Cela dépend
de la complexité du problème, de son ancienneté,
de l'habitude ou non de travailler avec l'EFT, de facteurs plus personnels.
Mais lorsque cela dure, on voit forcément une évolution
de ce qui est travaillé, et cela motive à aller de l'avant.
Si on n'obtient rien, il faut chercher à changer quelque chose
dans la pratique, dans la définition du problème à
travailler, dans la manière de formuler, et surtout veiller à
la concentration pendant le tapping, elle est primordiale.
Dans le cas d'un problème durable, l'idéal est de consacrer
une petite plage horaire quotidienne pour faire de l'EFT (10-20-30 minutes)
et s'y tenir, jusqu'à ramener l'émotion, la douleur, le
symptôme à zéro.
Le moment pour faire le tapping dépend de chacun. On peut
le faire à la demande quand un symptôme, une douleur se
manifeste. Sinon, le meilleur moment est le matin peu après le
réveil. Il est possible aussi de choisir, avant de se coucher,
de scanner le corps mentalement, et voir où se concentrent les
tensions, repérer aussi les préoccupations, et effectuer
le tapping là-dessus de manière à avoir un sommeil
de meilleure qualité.
L'ancienneté du problème ne joue pas sur la facilité
ou sur la rapidité de guérison.
Le processus peut prendre 5-10 minutes, parfois nettement plus longtemps,
mais au bout du compte, il peut nous épargner 10 ans de thérapie.
Faire un tapping à plusieurs, même quand on n'est pas
concerné par le sujet à la base, peut donner tout de même
des bénéfices.
Garder patience tout au long du processus est important, surtout
la patience avec soi-même. Plutôt que de vouloir fuir la
maladie, il est question de parcourir le processus de guérison.
Cela rend la guérison bien plus colorée. On est nettement
plus conscient de notre corps, de nos émotions, de nos modes
de pensée, et on est d'autant plus heureux et conscient du bien-être
procuré par tout ce qu'on peut à nouveau faire une fois
guéri.
Les observations pendant l'EFT
Les émotions, tout comme les douleurs ou symptômes, peuvent
diminuer assez rapidement, mais ils peuvent augmenter également
pendant le travail. Ils peuvent également se déplacer,
un symptôme peut en remplacer un autre, une émotion évoluer
vers une autre émotion.
L'augmentation du symptôme ou de la douleur signifie que l'on
a enfin accès aux réelles causes du problème. C'est
alors qu'il faut persévérer, traverser la difficulté,
cela va passer.
Être attentif aux pensées qui nous traversent l'esprit
pendant le tapping. S'il s'agit de peurs liées au problème
dont on tente de guérir, il est important de noter ces peurs
et de travailler sur elles afin qu'elles ne parasitent pas le travail.
Quand le tapping commence à nous paraître ennuyeux et
que les émotions ne surviennent plus, c'est que l'on est en train
de sortir de la problématique. C'est le moment pour commencer
à faire du tapping positif.
Attention à ne pas prendre l'habitude de faire du tapping,
et de rentrer dans un processus qui nourrit les idées négatives
et le sentiment de victimisation.
Il est très utile d'écrire les affirmations que nous
formulons pendant le tapping, et de travailler avec méthode.
Sinon, il se peut que l'on se contente de dire ce qui nous vient à
l'esprit, en oubliant certains aspects, et que l'on se satisfasse de
l'amélioration observée en abandonnant trop vite le travail,
alors que l'on n'a pas résolu le problème, juste on l'a
soulagé momentanément.
Comment formuler les affirmations ?
S'il y a des phrases type proposées pour démarrer une
séance, mieux vaut s'en détacher rapidement afin de s'exprimer
de manière authentique, dire notre « vérité ».
Utiliser des mots simples, nos propres mots.
Être spécifique
Ecrire les assertions, et le faire en les exprimant de manière
colorée, pour les utiliser pendant l'EFT.
La formulation de départ du tapping est une phrase paradoxale
amenant la part négative concernant le problème, et la
part positive qui reconnecte à l'amour de soi, à la confiance
en soi. Cette deuxième partie de l'affirmation est parfois difficile
à exprimer, car elle ne résonne pas toujours forcément
comme étant authentique par rapport à notre ressenti et
nos pensées du moment.
Il en existe diverses versions, en voici quelques exemples. L'important
est de choisir les mots qui nous conviennent le mieux.
La formule de départ proposée est :
Même si j'ai (ou je souffre de) tel problème (ou telle
douleur), je m'aime et je m'accepte complètement et profondément
tel(le) que je suis.
On peut proposer également pour la deuxième partie de
la phrase :
- ..., je fais confiance en ma capacité, en la capacité
de mon corps, d'en guérir
- ..., j'honore (accepte, respecte) ces sentiments, ces ressentis, même
les pires.
- ..., je décide de résoudre cela en amitié avec
mon corps, en amitié avec moi même
- ..., je me sens OK par rapport à tout ça.
- ..., ....
Une autre manière de changer la formulation consiste à
s'exprimer comme suit :
« même si ...... (expression du problème), je
choisis de vivre.... ou , je choisis d'être..... »
Il s'agit principalement d'exprimer le désir de ce qui devra
remplacer le problème.
Il est toutefois nécessaire que le choix soit positif, que la
formulation nous convienne, et d'être très spécifique
dans le choix. Le choix ne peut donc être la négation du
problème. Le choix doit nous concerner directement, et ne pas
impliquer le choix d'autres personnes.
Pour faciliter la visualisation du choix, le souvenir de l'état
avant le problème peut aider à y arriver. A défaut
de souvenir, on peut se référer à ce que vivent
d'autres gens et qui nous fait envie.
Chacun trouvera sa propre formulation. L'idée étant d'exprimer,
en contraste avec le problème, qu'on le fait en bienveillance
avec soi même (son corps, ses émotions, son mental), donc
dans un processus de guérison et non de combat contre ce qui
va mal; avec l'idée aussi que nous possédons - que notre
corps possède - la réponse pour accéder au chemin
vers un mieux-être.
Ne pas hésiter à s'adresser à son propre corps,
cela a un impact bien plus important qu'on ne l'imagine. Il est possible
de parler à ses symptômes, en mettant la main sur la partie
du corps concernée afin de se connecter à notre corps
via la partie qui nous fait signe. C'est le meilleur chemin pour accéder
à ce qui se passe dans notre corps.
Ne pas hésiter à écrire toutes les affirmations
quotidiennement, et à réutiliser celles de jours antérieurs
si nécessaire. Cela permet d'être plus conscient de l'évolution,
non seulement des symptômes, mais surtout des émotions,
et des problématiques qui y sont liées. Il est fréquent
qu'en bout de processus on n'ait plus une idée très claire
de la complexité et de la profondeur d'une problématique
de laquelle on sort. Et pouvoir retourner dans les notes permet de mettre
en évidence la taille souvent énorme du chemin parcouru.
Si on a peur de faire des affirmations incorrectes, l'important c'est
d'être concentré sur le problème, et dire ce qui
nous paraît vrai, un peu comme si on le racontait à un
ou une ami(e).
En EFT, si on pratique la technique honnêtement, en formulant
des affirmations authentiques, la circulation du courant d'énergie
que permet la technique va nous orienter dans la bonne direction, quel
que soit le problème, quel que soit le bout par lequel on tente
de le résoudre.
Le choix des mots importe peu tant qu'on reste authentique.
Lors de la formulation d'affirmation, donner de l'intensité,
de la voix, de l'expression (bruits, gémissements, cris, onomatopées
pour nommer la douleur ou l'émotion par exemple), permet d'augmenter
l'effet du tapping, car cela permet de déconnecter le cerveau
(quitter le mental).