SE CHANGER SOI
POUR CHANGER LE MONDE
Cependant, il restera probablement une étape à franchir.
Car une fois libéré de l'attachement au problème,
un sentiment de perte important va prendre la place. Car quand on arrive
enfin vers la guérison, qu'on lâche prise face aux causes
qui en ont été à la source, apparaît alors
tout ce qui a été perdu pendant tout le temps où
la problématique a été vécue. Tout ce qui
n'a pas pu être vécu, réalisé, tout ce qui
ne pourra plus jamais être vécu et réalisé,
nous saute alors à la figure.
Cette conscience va éveiller une grande tristesse, liée
elle aussi à son lot de colère.
Il sera nécessaire de faire aussi de l'EFT sur cet aspect pour
s'en libérer.
Il se peut que le vécu corresponde au fait qu'on se soit perdu soi-même en cours de route. Et c'est soi-même qui doit le reconnaître. Travailler là-dessus.
Quand l'image de la personne responsable de « tous nos maux » ne nous touche plus de la même manière, qu'elle perd de l'importance à nos yeux, c'est que cette partie du problème est en train de perdre son emprise sur nous, et toute l'énergie qui était absorbée par cette emprise va nous être rendue d'une certaine manière. Nous reprenons la barre de notre propre vie.
4/ Les Bénéfices secondaires : quand la maladie nous arrange bien
Il se peut que la maladie ait une raison d'être particulière
: celle de nous éviter une ou des situations qui ne nous conviennent
pas.
Quand on demande à quelqu'un qui souffre d'une maladie, d'une douleur
chronique, comment serait sa vie si tout allait bien : ce serait, a priori,
merveilleux. Pourtant, certains y voient un problème : ils devraient
se remettre au travail, à un travail qu'ils ne supportent pas.
Ou ils devraient reprendre des responsabilités, des engagements,
des charges dont ils sont dispensés tant que leur santé
fait défaut. Ou encore cela les empêcherait de faire ce qui
est bon pour eux, ce qui leur plaît.
Quand on est malade, on peut mettre plein de choses sur le dos de la maladie.
On peut se cacher derrière la maladie. Elle peut servir à
nous protéger. Sans la maladie, on ne peut plus être soi-même,
on ne peut plus faire des choses pour soi, sans se sentir coupable, on
ne peut plus l'utiliser comme excuse.
Il est alors indispensable de travailler sur cet aspect avant de travailler
sur le moindre symptôme.
Car la présence de la maladie, du symptôme, est vraiment
liée à des couches d'identité très profondes
et l'EFT peut vraiment libérer des choses à ce niveau.
Cependant, il est important de travailler d'abord sur la douleur avant
de commencer.
Le problème de santé, la douleur, la maladie, le symptôme,
peuvent être la résultante d'un conflit interne. Un conflit
interne surgit, en général, quand ce que nous sommes, ce
que nous voulons, ce que nous savons, ce que nous faisons à propos
de nous-même, etc., est en conflit avec ce que une ou plusieurs
personnes se représentent à notre sujet. Le conflit se joue
donc, à l'intérieur, avec notre besoin ou désir,
et ce que nous pensons être le besoin ou désir d'autres personnes
à notre égard.
Cela nécessite ici aussi d'effectuer un travail de tapping pour
notre besoin de reconnaissance ou d'approbation, et sur le lâcher
prise par rapport à cette situation.
En métaphore, on peut, pour s'aider, s'imaginer se débrancher
des autres, pour se brancher à soi-même.
L'objectif est alors d'être qui on est, tout en laissant les autres
être qui ils sont.
Souvent ce besoin d'approbation vient de l'enfance, et ce qui était
nécessaire dans l'enfance ne l'est plus à l'âge adulte.
Cela permet de retrouver une forme de liberté, de réapprendre
à faire confiance à notre corps.
La douleur peut être une sorte de punition que l'on s'inflige,
si on sait qu'on a fait souffrir quelqu'un. C'est en général
inconscient. Nous avons tous notre dose de culpabilité à
propos de fautes que nous avons commises. Et, si nous n'en avons plus
conscience, cela peut s'accumuler.
On peut travailler sur l'ensemble du sentiment, peu importe les raisons
qui en sont à l'origine. De la même manière, il est
possible de travailler tant à partir du sentiment de culpabilité
que de la douleur.
On peut également faire un exercice de visualisation, en imaginant
une pile de faits que nous regrettons, en mettant le pire au-dessus, et
tenter d'en imaginer la hauteur, la largeur, et même l'odeur.
Il se peut que la pile augmente en taille et en hauteur pendant le travail.
C'est le signe que le travail fait de l'effet.
Il faut persévérer sur ce travail jusqu'à ce que
la pile descende significativement.
Dans le cas où l'intensité, la taille de la pile, ne baisse
pas, il est nécessaire de chercher s'il n'y a pas un autre aspect
en jeu, ou de se faire aider.
Il est important, avant de terminer le travail sur cet aspect, de se pardonner
pour parvenir à se libérer de la culpabilité.
Le site du Tapping World Summit :
http://www.thetappingsolution.com/
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Dans quelles situations l'utiliser ?
Information et consignes préalables
- Pour les tapotements
- Durée, répétitions
et intensité
- Observations pendant l'EFT
Comment formuler les affirmations
?
Travail sur symptômes et
émotions
Objectif négatif et positif de l'EFT
3/ L'impossibilité de lâcher prise
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