SE CHANGER SOI
POUR CHANGER LE MONDE
- Le travail sur un objectif touche en général d'autres
domaines qui l'accompagnent. En particulier, en traitant une douleur,
les émotions apparaissent. Et inversement, en travaillant sur une
émotion on peut voir disparaître la douleur ou le symptôme.
Il est important de reconnaître et accepter les émotions
qui apparaissent pendant le tapping.
On se sent déjà souvent soulagé quand on parvient
à lier une émotion à un symptôme, même
si le symptôme n'a pas diminué.
Une fois l'émotion reconnue on peut commencer à travailler
plus sur l'émotion que sur le symptôme.
- Pour les douleurs chroniques, il existe en général un
modèle que l'on a installé pendant l'enfance, et que l'on
reproduit depuis. A l'époque on n'avait pas accès à
d'autres solutions. Mais une fois adulte on est capable de réagir
autrement, et l'EFT permet de se libérer de ces vieux modèles.
Il y a des parties ou fonctions du corps qui sont figées (liées
à un trauma, même minime), et avec le tapping on peut arriver
à les remettre en fonction.
Les blessures quelles qu'elles soient restent marquées jusque dans
nos cellules si nous n 'y remédions pas. C'est pareil pour les
émotions qui les ont accompagnées.
Objectif négatif et objectif positif de l'EFT
- Le fonctionnement de l'EFT peut être représenté par la métaphore suivante. Si l'on vit avec une pierre dans la chaussure, on n'y prête pas vraiment attention, on vit sa vie, et si on nous demande si c'est douloureux ou difficile, on répondra que c'est peut-être inconfortable mais que c'est OK. Si on commence à faire du tapping sur le pied en question, on porte son attention sur ce qui s'y passe, et il est normal qu'alors la douleur soit nettement plus perceptible. Et cela se passe aussi avec les émotions qui se fixent dans le corps. Et la douleur peut augmenter significativement.
L'émotion en tapping est le moyen qui amène à considérer
le problème sous un autre angle.
Plus on tape, plus le système énergétique devient
réceptif, plus on devient conscient quand notre corps nous chuchote
un malaise, un déséquilibre, un blocage d'énergie;
ce qui permet d'y répondre plus rapidement et adéquatement.
Tant que notre attitude est de se débarrasser du problème
de santé, on n'est pas dans une relation positive avec son corps,
on le considère comme un outil, on tente juste de le « réparer ».
On est dans une attitude de haine face à notre mal-être.
C'est comme un divorce, on n'est pas dans le bon état d'esprit
pour la relation de couple harmonieuse.
S'il est OK de vouloir éliminer une douleur, cela ne l'est pas
de vouloir la mater, sinon cette douleur va devenir le dictateur de notre
vie.
Si le mal-être est considéré comme ennemi, le corps
est considéré comme faisant aussi partie du problème.
Si on se trouve dans un état d'esprit guerrier, cela implique d'office
un perdant. Or on ne peut obtenir la sérénité, la
paix, via un processus guerrier. Donc si l'on s'oppose à ce que
nous ne voulons pas, on s'oppose à la fois au mal-être et
au corps.
De plus on est en perte d'énergie en s'opposant à ce qu'on ne veut pas plutôt qu'à l'utiliser à chercher ce que l'on désire. Il en résulte que l'on renforce ainsi le mal-être plutôt qu'on ne l'élimine.
A l'inverse, si l'on considère le corps comme un allié, le mal-être est lui aussi à notre service, il est le signe que nous sommes bien vivant.
Le tapping et ses prises de conscience permet d'aborder le corps de manière
beaucoup plus amicale, dans une attitude de respect, dans le but de le
protéger. Cela permet une relation plus authentique avec le corps.
Cela permet aussi de découvrir que derrière le mal-être,
il y a un message émotionnel. Le mal-être n'est que la résultante
de tout un tas d'autres problèmes émotionnels, traumas,
refoulés.
Il est donc nécessaire de rerentrer en relation avec le corps.
Et cela implique de s'éloigner des dogmes et croyances de notre
culture (médicale) qui nous poussent à combattre la maladie,
la douleur.
A un niveau énergétique, le mal-être se trouve à
un niveau de vibration très bas, et il y a absence d'amour. La
guérison se trouve, à l'inverse, à un très
haut niveau énergétique.
La vie change quand on cesse de s'accrocher à l'aspect bataille
de la vie pour aller vers le lâcher prise, le soulagement, la paix
et la sérénité.
Quand cet état d'esprit est atteint, le mal-être diminue
automatiquement et la qualité de vie et le niveau de bonheur, augmentent
en proportion.
Et dans les cas ou le mal-être subsiste (douleur, symptôme),
le changement d'état d'esprit entraîne que la souffrance
- le vécu négatif qui l'accompagne - diminue drastiquement.
Et le fait qu'on ne nourrit plus l'aspect bataille fait diminuer automatiquement
la souffrance émotionnelle, et cela a forcément des conséquences
sur le plan physique.
Le processus de prise de conscience, de lâcher prise, mène
dès lors à ressentir une forme de rédemption par
rapport à l'attitude précédente et de la gratitude
envers notre corps.
Remarque : dans le cas de l'annonce du diagnostic du cancer, le traumatisme peut avoir un réel effet négatif pour le travail de guérison, mais il y a aussi un paradoxe important dans les messages véhiculés à propos de la maladie : c'est une maladie que l'on combat dans le monde allopathique or, lors du diagnostic il est conseillé de se relaxer de lâcher prise. A un niveau subconscient, le patient a l'impression que s'il se relâche il peut se faire envahir par la maladie, donc le stress est poussé à l'extrême, en plus de tous les autres aspects traumatisants qui accompagne le diagnostic.
- Les affirmations que nous formulons pendant le tapping sont au départ négatives. Le fait qu'elles soient négatives n'est pas contre-productif tant que cela se fait pendant le tapping. Le fait d'exprimer des mots et des émotions sur un mode négatif pendant le tapping a plutôt une fonction, disons, catharsique. Ce n'est pas comparable au fait de se plaindre, d'être défaitiste, ou de se complaire dans un sentiment d'impuissance. On le fait dans le cadre d'un tout autre processus. D'autre part, faire comme si le négatif vécu n'existait pas consiste à résister et le stimule, ce qui fait persister le problème. Orienter le corps vers le positif alors que la résolution du problème n'est pas encore assez avancée, c'est un peu comme se mentir ou mentir à son corps.
- Au bout de quelques tours, on passe naturellement à du plus positif, tout simplement car le symptôme, la douleur ou l'émotion a déjà diminué et que les ressentis glissent automatiquement vers du plus positif.
- Mieux vaut ne jamais forcer à passer à du positif. Il est préférable d'attendre que l'intensité soit descendue en-dessous de 5 (sur une échelle de zéro à 10). Et toujours attendre au moins deux tours avant de passer au positif, mais cela peut attendre nettement plus longtemps.
- Il est important d'évacuer les ressentis et pensées négatives à propos du problème avant de passer à du positif car cela fonctionne comme une tasse remplie d'un ingrédient, on ne peut pas y verser un autre, tant qu'on n'a pas vidé en grande partie le premier qui s'y trouvait.
Les questions à se poser pendant l'EFT pour accéder à un autre niveau de compréhension, de conscience
- Que ressent-on, quel inconfort, et où est-ce localisé?
Le décrire
- Qu'est-ce qui est le pire dans ce que l'on est en train de vivre? (par
rapport à la douleur, la maladie, le symptôme, les ressentis
et émotions)
- Comment peut-on décrire la douleur, à quoi ressemble-telle?
- Qu'est-ce qui a déclenché le problème, quand est-il
apparu, dans quelle situation?
- Quand ressent-on le problème? (moment de la journée, pendant
une action, une activité particulière, lors d'émotions
particulières)
- Quel est le domaine dans notre vie qui exacerbe le problème?
- Quand est-ce que le problème s'est déclaré? Le
moment et la situation.
- Quels sont les faits, strictement les faits?
- Si le problème avait une voix, que dirait-il?
- Chercher à quoi correspond dans notre vie, l'émotion qui
surgit pendant le tapping. Car la douleur ne fait que refléter
dans le corps cette émotion. Créer une nouvelle affirmation
pour le tapping à partir de la réponse trouvée.
- Quel est le besoin qui n'a pas été rempli?
- Qui est dans le symptôme? (ne choisir qu'une personne, celle qui
est le plus liée au symptôme, sauf soi-même)
- Dans le cas de troubles chroniques, comme l'arthrose par exemple, il
peut être utile, pour rechercher la ou les causes dans le passé
qui ont permis l'installation de la douleur, de faire la liste de tous
les événements, chronologiquement dans la vie, des expériences
qui ont créé des émotions négatives durables.
- Si la partie du corps problématique pouvait parler, quelle serait
l'émotion qu'elle exprimerait et que dirait-elle? (la réponse
correspond souvent à l'émotion réelle liée
au mal).
- Quelles sont les émotions que nous avons l'habitude de ressentir?
Que fait-on quand ces émotions apparaissent? Dans quelles situations
est-ce que cela apparaît? Comment se sent-on quand ces émotions
apparaissent?
- Si vous pouviez visualiser votre douleur, à qui ressemblerait-elle?
A une personne? Un homme, une femme? Un animal, une forme, un symbole?
Imaginez votre douleur prendre vie, prendre forme. Sur quoi attire-t-elle
votre attention? Que représente-t-elle de votre enfance, de votre
histoire émotionnelle. Parlez-lui, remerciez-la. Faites-en votre
partenaire. Chaque fois que la douleur se manifestera.
Plus on exprime de l'amour envers notre corps plus il nous le rend. La
seule difficulté dans tout ce processus c'est qu'il faut le répéter
énormément, pour l'apprendre, pour atteindre la guérison,
et à chaque fois que le corps manifeste à nouveau un mal-être.
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Sommaire :
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Dans quelles situations l'utiliser ?
Information et consignes préalables
- Pour les tapotements
- Durée, répétitions
et intensité
- Observations pendant l'EFT
Comment formuler les affirmations
?
Travail sur symptômes et
émotions
Objectif négatif et positif de l'EFT
3/ L'impossibilité de lâcher prise
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