Quand cesse la culture du profit

 

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QUAND CESSE LA CULTURE

DU PROFIT

 

ou

 

Comment éteindre notre allumette individuelle

sous la marmite qui fait bouillir le monde

 

 

Quand cesse la culture du profit,

de domination et de rapport de force,

émergent alors les meilleures solutions.

 

La culture du profit est à la source de la pauvreté

et de presque toutes les destructions et injustices présentes sur Terre.

 

Changer de paradigme est incontournable,

en passant de l'activisme indigné à

l'évolution citoyenne, psychologique, et spirituelle

 

 

Ce livre est écrit, édité et diffusé, par : Claire De Brabander

Octobre 2023


 

Droits d'auteur :

Toute diffusion du présent document (pour des objectifs non commerciaux uniquement) est libre et souhaitée à condition d’utiliser :

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Ce livre est proposé à titre gratuit à tous, et il est interdit de commercialiser tant les parties que le tout. Ce qui implique qu’aucun extrait ne peut figurer dans un ouvrage commercialisé.

Les fichiers pdf et epub du présent livre ne peuvent être proposés directement à partir d’un autre site, ni transmis sous aucune autre forme. L'utilisation du code QR ou du lien garantit de télécharger la dernière version et permet aussi de connaître les statistiques de sa diffusion.

L'illustration de couverture ne peut en aucun cas être commercialisée sous aucune forme.


 

Remarque préliminaire

 

Ne vous y trompez pas : malgré le contenu des premiers chapitres que vous allez découvrir, ce livre propose un chemin d'évolution personnelle. Il est en partie le résultat de mon propre cheminement, après avoir vainement tenté d'être activiste dans le passé, et après avoir traversé les tumultes de la vie qui me sont propres et qui m'ont entraînée à perdre tout simplement la capacité d'avoir une vie que l'on dit "active".

Ce cheminement s'apparente à un marathon. Ce sont des choses que l'on ne choisit pas au départ, mais qui peuvent s'avérer nous correspondre au final.

Je sais que tout le monde ne peut pas se permettre un réel travail sur soi et j'aimerais, en mettant par écrit certains aspects de ce cheminement, pouvoir donner des clés de compréhension à toute personne se trouvant sur un chemin parallèle afin de leur épargner du temps, de l'énergie, des souffrances, des découragements, qui ne servent pas leur évolution. Il y a des prises de conscience, des déclics, des changements, qui ne peuvent advenir que par l'expérience, la persévérance, le temps, et dont on ne peut faire l'économie. Cependant, il y a nombres de culs de sac, de détours, d'erreurs, de voies de garage, que l'on peut s'épargner. Il y a des révélations qui peuvent être accélérées par une forme de compréhension mentale. Il y a des dénis qui peuvent se dissoudre par un discours qui mêle rationalité, cœur, intuition et témoignage. C'est ce que je tente d'apporter directement, ou indirectement dans ce livre.

J'espère que cet ouvrage pourra, et de manière différente pour chacun qui le lira, en fonction de son expérience, opérer des déclics de compréhension, interpeller, ouvrir de nouvelles perspectives, conforter certaines positions, voire apporter une forme de soutien.

C'est actuellement l'unique manière que j'ai sous la main pour me rendre utile, en dehors du cheminement lui-même. Et je pense que c'est la meilleure dont je sois capable.

Côté pratique :

Il peut donc être lu sur PC, sur tablette, sur liseuse et sur smartphone. Pour ce dernier il existe d'excellentes applis (gratuites) qui permettent d'obtenir une lecture de l'epub vraiment confortable, de même qualité que sur liseuse, voire mieux encore, et de pouvoir lire en tous lieux.

Rem : Cependant, certaines ignorent certains formats du livre (interactivités, couleurs, ou encore marges, et cadres, ...) Dès lors, je conseille en particulier, pour les smarphones ou tablettes (avec Android), l'application (en version gratuite) très performante et qui permet un rendu le plus fidèle des formats du présent livre : "Moon + Reader". Il est possible de l'obtenir sans être connecté à un GAFAM, via le fichier AKP de l'appli téléchargeable sur le net.

Pour rester en cohérence avec le contenu de l’ouvrage ainsi que pour des raisons environnementales, aucune édition en version papier n’est prévue actuellement. Si vous avez accès à un des supports digitaux, merci d’éviter de l’imprimer. Sinon, veillez si possible à n’imprimer que les chapitres que vous êtes sûr-e de lire.

Pour commencer, la table des matières est interactive, extrêmement détaillée, et les titres sont les plus explicites possibles. Ainsi, il vous est loisible de lire le livre dans l’ordre que vous choisirez ; même si, suivre la chronologie permettra de mieux saisir le sens du raisonnement qui a présidé son écriture.

Il est probablement plus avantageux de le lire sur un support connecté et de pouvoir ouvrir des onglets dans le navigateur pour tous les liens proposés afin de pouvoir marquer les pages et les regarder ultérieurement.

INTRODUCTION

 

Dans notre société, le profit et l’enrichissement sont considérés comme normaux et même souhaitables. Et ceux qui en sont les bénéficiaires, quel qu’ait été leur rôle dans le processus, sont en général estimés, voire admirés.

Et il vaut la peine de se poser quelques questions à ce sujet :

Cela a-t-il vraiment du sens de s’enrichir ?

Quelles sont les conséquences de l’enrichissement ?

Cela aide-t-il vraiment à être heureux ?

Car tout compte fait, l’enrichissement des uns moins nombreux, et la pauvreté massive des autres devraient nous poser des questions éthiques, non seulement au niveau politique, mais surtout au niveau personnel pour chacun de ceux qui ne sont pas concernés par cette pauvreté.

Quelle est notre responsabilité quand nous nous enrichissons ?

Mais aussi et surtout, quelle est notre responsabilité quand nous participons à l’enrichissement des autres ?

Il existe un gouffre entre les valeurs implicites et explicites dans notre société. Et lorsque l’on met des mots sur ces valeurs implicites, on se rend compte alors, par de multiples aspects, de la totale incompatibilité entre éthique et profit, et du manque d'intégrité et de moralité qui ont présidé à l'élaboration de la plupart des lois et règles qui régissent notre économie mais aussi toute notre société.

Si le profit des entreprises se limitait à assurer la survie de l’entreprise (fonctionnement, investissement, maintenance, …) cela ne poserait sans doute aucun problème. Mais dans notre société, le profit a dévié le sens de l'économie et a conféré à la plupart des entreprises une tout autre vocation : celle d’enrichir ceux qui détiennent le capital, et celle de faire croître toujours plus ce capital ; et donc, de manière inhérente, de faire toujours croître aussi l’entreprise, par tous les moyens. Cette croissance implique également un terrain de concurrence incontournable, qui elle aussi justifiera tous les moyens. Et ces moyens, lorsqu’ils restent légaux, ne sont pas forcément les plus éthiques. Dès lors, pour les conditions de travail du personnel employé, la composition, la qualité, l'utilité, la durabilité de ce qui est produit, les conséquences de la production sur l’environnement, les méthodes publicitaires : presque tous les coups sont permis.

Nous n’ignorons rien de tout cela, et pourtant nous continuons à participer à cela, soit en profitant directement des dividendes et autres systèmes d’épargne profitables, soit en consommant allègrement tout ce que cette machine à profit nous propose.

Et rien ne peut nous faire quitter ces attitudes tant que nous ne prenons pas réellement conscience des conséquences de nos choix. La véritable conscience ne mène pas à culpabiliser, mais à devenir plus responsable. Cela implique dès lors de chercher à agir avec justesse, plutôt que de s’interdire les choix qui sont décrétés immoraux. Cela implique de chercher à être cohérent plutôt que d’appliquer des standards qui nous sont proposés. Cela implique de donner le meilleur de soi plutôt que d’obéir à ce qui nous est imposé. Il s’agit donc d’un processus d’apprentissage qui ne peut se faire que progressivement, et qui dépend bien plus de nos intentions à l’effectuer qu’à des pressions ou obligations sociales extérieures à notre volonté.

Et cet apprentissage peut être induit par la connaissance, mais il est bien plus fonction de notre expérience, et de notre lucidité : sur nos propres modes de fonctionnement, sur nos émotions, nos pensées, nos besoins.

Nous sommes amenés à entamer ce chemin lorsque nous commençons à concevoir que créer du profit consiste à créer de la pauvreté. Cela ne nous donne pas forcément les clés pour agir en conséquence et pour trouver les moyens appropriés afin de modifier nos modes de fonctionnement. Car nous aurons plutôt tendance, face à l'absurdité des raisonnements économiques qui prévalent actuellement, à apporter la même absurdité dans les raisonnements qui fondent nos réponses pour tenter de sortir de ce système. Nos réponses sont en réalité trop souvent tout aussi problématiques que les problèmes que nous tentons de résoudre. Et cela concerne tous les besoins dans notre société, et se répercute dans tous les domaines de nos vies.

Pour quitter ces impasses, il nous faudra aller au-delà de l'opposition à ce qui existe actuellement. Car derrière la culture du profit se cache surtout une mentalité imprégnée par les jeux de pouvoir. C’est donc à ce niveau-là qu’il faudra évoluer, pour devenir capable de dépasser le règne de l’argent, et redonner la priorité à la solidarité par rapport aux intérêts égoïstes ; pour suivre les raisons du cœur que la raison n’a pas.

Le virage se concrétisera bien moins par une réforme des politiques actuellement en vigueur, ou par des manifestations et rébellions de la population ; que par la mobilisation d'un nombre suffisant d’individus qui seront à même de concevoir la réalité sous une autre perspective, et se comporteront différemment.

Cette transformation est déjà commencée. Personne n’y sera forcé, mais tout le monde y sera naturellement intégré car cela fait partie de notre processus d’évolution. Les menaces qui pèsent actuellement sur notre survie à tous, au vu des conséquences extrêmes que les dérives de notre société ont engendrées, pourraient nous amener à quitter nos pantoufles plus rapidement et à accompagner le mouvement afin de pouvoir encore sauver les meubles.

Nous sommes potentiellement à la veille de l'effondrement de la société telle que nous la connaissons aujourd'hui. Ce sont tous les domaines dans nos vies et dans la gestion du système qui sont concernés.

Si nous gardons comme bagage la culture dont nous avons hérité, nous aboutirons très très bientôt au pied du mur.

Ce que je perçois est de l'autre côté du mur.

Traverser le mur ne sera pas nécessaire si nous devenons capable de nous délester de notre bagage culturel (du moins de sa partie néfaste), car le bagage est le mur.

J’ai fait le choix de baser une bonne partie de mon raisonnement en partant de la problématique du profit et de l’enrichissement qu’il génère, car c’est le thème qui m’a paru le plus évident pour comprendre l’origine de toutes les dérives de notre société, et parce que, d'une manière ou d'une autre, il nous concerne tous.

Cependant, il n’est pas le seul. C'est pourquoi, je me permettrai d’aborder également des sujets parallèles tels que la domination masculine, le réchauffement climatique, l’influence des mass médias, le thème des migrants, et bien d'autres ; qui sont les composantes parallèles comme origines ou conséquences de l’effondrement actuel de notre société. Tous ces thèmes étant partie prenante d’une même problématique, à laquelle viennent encore s'ajouter les crises actuelles qui travaillent à accélérer les détériorations, mais aussi à aider aux prises de conscience.

Et si ma perspective à la base est plutôt altermondialiste, le contenu évoluera progressivement vers des domaines tels que la psychologie et la spiritualité en osant parfois des détours par la science à la limite du new age et même la science fiction.

Et la particularité de la démarche consiste à les associer tout en décalant le point de vue dans la manière de les aborder.

Le contenu est le fruit d'un parcours personnel. Et même si j'ai rassemblé de nombreuses références pour fonder le propos, je ne fais qu'émettre mes interprétations de la réalité dont certaines sont assez radicales. Il s'agit pour moi de parvenir à faire le lien, et concevoir l'interdépendance entre le plus de facettes possibles d'un même système, afin de trouver la bonne perspective pour agir efficacement dans la réalité. Je ne prétends ni être exhaustive, ni être objective, et n'ignore pas qu'il se peut que des biais cognitifs se soient immiscés dans le propos.

Voir à ce sujet la vidéo suivante qui oblige à relativiser toutes nos croyances, raisonnements, et opinions : « Les biais cognitifs - Interview d'Albert Moukheiber | La Fabrique de l'ignorance | Arte », (2021) -

[voir Ref 15 : https://www.youtube.com/watch?v=rQ52qcUcmhE].

Mais j'ai tenté d'être le plus juste possible dans mon approche et ai travaillé ma recherche d'informations et de références, ma réflexion, ainsi que le texte lui-même, de manière approfondie, en prenant mon temps. Et j'ai confiance que ce que je propose est, ne fut-ce qu'en partie, nouveau : par la perspective que j'ai choisie, par le fait que je lie des sujets qui en général sont très compartimentés dans la société, par le fait que je mets des mots sur des concepts implicites qui façonnent nos croyances et notre culture, et car mon expérience m'amène tous les jours à comprendre le bien fondé de cette manière d'interpréter la réalité.

La pluralité des opinions est à mon sens source de créativité et d'évolution. Et je crois profondément que l'approche présentée dans le présent livre peut être une base solide pour soutenir et motiver des personnes effectuant un cheminement d'évolution personnelle, et qui choisissent de le faire dans un cadre qui dépasse leur intérêt personnel ou celui de leur entourage, afin de mieux en comprendre l'utilité, de pouvoir en choisir la direction la plus constructive, et de le rendre plus efficace, plus rapide, et chargé de sens, voire d'enthousiasme.

Comme cette publication n'est pas vouée à faire du profit, j'ai pris soin d'en détailler au maximum la table des matières, en faisant correspondre le mieux possible les titres aux contenus qu'ils représentent, de manière à épargner la lecture à ceux qui ne sont pas intéressés ou qui connaissent pour partie les sujets évoqués.

Le présent livre est divisé en six parties. Une première partie décompose et décrit nombre de dérives liées à notre système économique et financier actuel basé sur le profit et l’enrichissement. Je n’y présente aucune théorie économique. Je me contente de pointer les absurdités et injustices que ce système engendre au niveau des faits, chiffres à l'appui.

La deuxième partie propose quelques portes de sortie, mais qui sont encore considérées à l’heure actuelle comme une utopie, même si leur réalisation semble se rapprocher rapidement.

Avant de rentrer dans des considérations plus psychologiques, la troisième partie tente de décrire le contexte actuel dans lequel vont devoir s'inscrire de possibles changements.

Dans la quatrième partie il est question d’aborder le sujet à un tout autre niveau, plus psychologique : celui du comportement humain qui est à l’origine de ces dérives ; et de mettre en lumière la nécessité d'une élévation du niveau de conscience.

La cinquième partie, la plus essentielle, se concentre quant à elle sur les thèmes de la rationalité tout d'abord, mais surtout du rapport de force ensuite, tous deux omniprésents à tous les niveaux de la société, et qui sont au cœur même des problématiques à résoudre. S'éloigner de l'esprit cartésien comme mode de pensée privilégié et lâcher le rapport de force font donc partie d'un travail d’apprentissage qui se fait principalement à un niveau individuel et qui nécessite tout un processus d’évolution.

Il ne suffit pas de décider de lâcher les recours systématiques au rapport de force. Il est nécessaire de comprendre tout d’abord, à quel point son utilisation est presque toujours inadaptée et contre-productive, pour ensuite devenir conscient lorsque nous l’utilisons ou le subissons ; et enfin effectuer l’apprentissage, étape par étape pour l’abandonner et aller vers d’autres formes de comportements.

Les chapitres concernant le lâcher du rapport de force, en particulier, ne constituent pas un mode d'emploi, ou un modèle à suivre. Je décris plutôt le stade de raisonnement, ou la perspective auxquels je suis arrivée en donnant des repères, des clés de compréhension, des liens peu reconnus. Le but est plutôt de faire écho, de susciter chez le lecteur la possibilité, au niveau mental, d'un glissement de perspective. Le chemin du changement, c'est à vous de le trouver et le parcourir en fonction de votre niveau de conscience et des événements qui croiseront votre parcours.

Je considère ces chapitres comme la partie essentielle du livre. Sans aborder le sujet du rapport de force, le livre serait non seulement incomplet, mais il perdrait en grande partie sa raison d'être.

Cependant, ces chapitres, bien que déjà fort fournis, ne sont pas complets ou aboutis. Mais je ne pense pas raisonnable de postposer la publication du livre pour attendre que je sois mûre pour en parler de façon plus complète. Je compléterai quand le moment sera venu.

La sixième partie ré-élargit le contexte pour montrer que les efforts individuels sont très loin d’être des gouttes d’eau dans l’océan, car d’autres facteurs influencent à généraliser les transformations, ce qui explique que le processus va en s’accélérant et que les efforts individuels portent bien plus loin que les simples conséquences locales immédiatement visibles.

Le monde est à l’image du fonctionnement interne des individus qui le composent. Si les gens évoluent intérieurement, le monde évolue aussi. Le lien est bien plus fondamental qu’on ne l’imagine. Et comme le dit David Graeber dans son livre « Bullshit Jobs », (2018) – Ed. Les liens qui libèrent :

« Ensemble, nous fabriquons le monde dans lequel nous vivons. Pourtant, si l’on nous demandait d’imaginer un monde dans lequel nous aimerions vivre, personne n’inventerait celui que nous avons aujourd’hui. »

[voir Ref 4 : http://editionslesliensquiliberent.fr/livre-Bullshit_Jobs-546-1-1-0-1.html

Nous sommes chacun appelés à imaginer et créer le monde dans lequel nous voulons vivre, et à quitter notre participation active dans celui dont nous ne voulons plus. Cela ne veut pas dire que tout le monde sera amené à faire un travail sur soi en profondeur. Ce serait illusoire de le penser. Cependant, plus il y aura de personnes qui s’impliqueront de la sorte (et ils se font de plus en plus nombreux pour le moment), plus ces gens auront une influence sur la mentalité générale. Nous verrons dans cette dernière partie que chaque individu a bien plus d’influence qu’il n’y paraît, et que donc, le chemin individuel d’une partie seulement de la population, n’est absolument pas vain et portera ses fruits à grande échelle.

Et tant qu’un certain niveau d’évolution des mentalités n’aura pas été atteint au niveau de toute la population adulte, nous ne serons capables que de reproduire nos erreurs du passé. Une fois le saut d’évolution effectué, par un groupe suffisamment important d'individus, il se généralisera automatiquement à toute la population, et alors seulement, nous deviendrons capables de l’enseigner à nos enfants, ce qui permettra de pérenniser cette évolution.

Le thème du changement au niveau individuel est donc récurrent tout au long des trois dernières parties et sera évoqué sous différents aspects. Car c'est cette métamorphose au niveau individuel qui porte la transformation au niveau global. La participation de chacun a bien plus d'importance qu'on ne l'imagine, quel qu'en soit le niveau. Et mon souhait serait que le présent livre puisse apporter des éléments pour rendre le lecteur plus confiant dans l'utilité de sa propre action individuelle.

On pourrait imaginer que nous sommes tous face à une énorme boule de nœuds. Et face à cette boule de nœuds, certains détournent le regard et font leur maximum pour faire comme si elle n'existait pas, d'autres sont indignés et la regardent en se lamentant et en tentant d'exiger qu'elle soit dénouée. Et presque tous ceux qui tiennent un des bouts de ficelle en mains, le tirent dans leur direction. Et cela ne résout rien, et au contraire serre chaque nœud un peu plus.

Or, pour dénouer une boule composée de nœuds multiples interdépendants entre eux, ce qui est nécessaire c'est en premier de cesser de tirer les bouts vers soi et de les lâcher. Ensuite on peut commencer à desserrer en douceur un premier lien sans tenter de le dénouer, juste relâcher le nœud. Une fois un premier nœud desserré, on peut commencer à desserrer les nœuds voisins plus facilement, et ainsi de suite, en atteignant les plus petits, les moins visibles. Lorsque tous les nœuds sans exception sont plus lâches, il devient alors possible de commencer à jouer sur l'ensemble et faire interagir les nœuds entre eux jusqu'à ce qu'un premier nœud soit véritablement dénoué. Une fois le premier nœud dénoué, les autres peuvent suivre de plus en plus facilement.

Le risque est toujours de vouloir retirer sur une ficelle ou l'autre pour accélérer le processus, alors que c'est l'inverse qu'il faut faire. Il faut faire jouer les nœuds entre eux. Et au final, le dénouement se fait presque simultanément pour tous les nœuds, car ils sont tous interdépendants.

Je ne prétends pas dénouer tout cela, mais je tente, par les explications, de donner des pistes pour relâcher certains des liens.

Et mettre tout cela par écrit selon la logique chronologique qu'exige l'écriture d'un texte, n'est pas une tâche simple vu l'interdépendance des sujets. Je serai donc amenée régulièrement à me répéter, mais dans des contextes chaque fois légèrement différents. Certains chapitres sembleront parfois revenir en arrière dans le raisonnement ; d'autres fois cela donnera l'impression que je saute du coq à l'âne. Je ne pense pas que ce soit évitable. J'ai tenté en tout cas, tant que faire se peut, de rendre la logique de manière la plus fluide possible pour permettre de donner une idée d'ensemble.

Je tiens à prévenir que chacun qui lira le livre sera amené très probablement à ne pas adhérer à certaines remises en question qui seront proposées. Nous sommes tous visés, et nous sommes tous en partie inconscients des conséquences de nos croyances et comportements, où dans certains cas, nous sommes dans le déni. Je n'ai pas abordé tous les sujets possibles, mais beaucoup de domaines professionnels, ou de tendances idéologiques, de domaines d'investissement personnel, sont visés ; que ce soient les scientifiques, les enseignants, les médecins, les artistes, ou encore les militants, les politiques, les personnes impliquées dans le développement personnel et/ou spirituels, les élites, les hommes, les femmes, .... ; à un moment ou à un autre, vous serez visé. Et je ne me suis pas extraite du lot.

Certains ne vont pas apprécier. Mais je sais que, dans la plupart des cas, pour ceux qui adhèrent à la logique que j'ai choisi de défendre dans ce livre, et qui ne se sont pas investis dans le domaine incriminé : ceux-là accepteront, voire, approuveront les commentaires que j'exprime.

Je sais que, vous qui lisez, ne pouvez partager totalement la perspective que je propose dans ce livre, mais j'espère qu'en vous l'exposant, certains aspects pourront vous interpeller et vous stimuler sur le chemin personnel que vous effectuez.

Avant de terminer cette introduction, je voudrais mettre à l'honneur la personne qui a effectué la relecture de ce livre : Fabienne Cuq.

J'ai rencontré Fabienne lors d'une formation sur Internet. Nous ne nous sommes jamais rencontrées dans la réalité. Elle habite La Réunion, j'habite la Belgique. Lors de nos conversations elle s'est montrée intéressée au sujet de mon livre, et quand je lui ai proposé de le lire, elle a de suite accepté. Je ne demandais pas, à la base, une relecture à proprement parler. Mais c'est pourtant ce qu'elle en a fait, assez rapidement d'ailleurs, en me faisant une myriade de commentaires : des critiques, des compliments, des remarques, des corrections. Elle m'a permis de réorienter certains chapitres, d'évacuer mes doutes à propos d'autres chapitres. Elle m'a fourni des informations complémentaires. Elle m'a aussi mise en garde sur une série de chapitres tout au début du livre, qui pourraient dégoûter et provoquer l'arrêt de la lecture. Elle ne les a pas lus de suite, tellement elle les a trouvé rébarbatifs, mais a repris leur lecture plus tard, et m'a confirmé qu'ils étaient nécessaires (une "remarque importante" à ce sujet précède le début de ces chapitres). C'est elle qui m'a fait comprendre que le contenu du livre monte en puissance tout au long de sa progression. Mais surtout, elle a apprécié son contenu et m'a dit que cela a opéré un changement de regard qui l'amène à questionner autrement tout ce qu'elle observe, dans tous les domaines, dans sa vie. Et elle m'a encouragée et soutenue à le terminer et le publier. Et cela me fait espérer que d'autres pourront être amenés à vivre ce même processus et ainsi bénéficier de l'effet de cette lecture. Si tel est le cas, ce livre aura de loin dépassé les objectifs que j'en avais espérés.

Merci Fabienne  !!!

Si ce livre devait vous apporter quelque chose d'important, prenez vos responsabilités, et partagez-le ensuite à un maximum de lecteurs potentiels. Car en adhérant à son contenu, vous en devenez automatiquement et intrinsèquement un ambassadeur pour le diffuser le plus largement possible. Son succès dépendra de vous, personnellement, cela est indirectement expliqué par la suite.

Bonne lecture.

 

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Table des matières

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Remarque préliminaire

INTRODUCTION

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PREMIÈRE PARTIE : POSER LE PROBLÈME – QUE SE CACHE-T-IL DERRIÈRE LES MOTS DE L'ARGENT ET DU PROFIT

A) INTRODUCTION

B) RICHESSE ET PAUVRETÉ FONCTIONNENT PAR VASES COMMUNICANTS DE MANIÈRE SYSTÉMIQUE

C) L'ARGENT - LES RÔLES INDIRECTS ET DÉTOURNÉS QUI LUI SONT ATTRIBUÉS

1. Moyen de subsistance, et bien au-delà

2. La reconnaissance et son exploitation commerciale

3. L'argent n’est pas neutre – pouvoir et autres dérives

4. L’argent donne un statut

D) LE CONCEPT DE PROFIT ET LES VALEURS QUE CELA SOUS-TEND

1. Profit équitable ou profit abusif

2. L'indécence des dividendes - quelques données chiffrées

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E) LES CONSÉQUENCES DU PROFIT ET DES RÔLES INDIRECTS DE L'ARGENT

1. Les conséquences matérielles de l'appât du gain

a - les dérives dans l'industrie : quand la fin justifie tous les moyens

b - Répartition inéquitable de l'argent - Les écarts de richesses

2. la classe la plus riche, de loin la plus destructrice

3. A l'autre extrême de l'échelle de la richesse, on meurt par millions, dizaines de millions, centaines de millions

4. C'est la richesse extrême des plus riches qui maintient la mortalité par millions des plus pauvres

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F) LES CONSÉQUENCES DE L’APPÂT DU GAIN SUR LES MENTALITÉS

1. La survie ou l'avidité

2. L’argent corrompt et pervertit

3. La course pour grimper vers plus de richesses

4. La complaisance des consommateurs

5. La violence

G) LES CROYANCES IMPLICITES CONCERNANT L'ARGENT

1. L'argent doit être une ressource limitée

2. Il faut travailler pour gagner sa vie

3. Les gens riches sont plus heureux

4. La richesse se mérite, donc implicitement la pauvreté aussi

5. Il faut travailler dur pour bien gagner sa vie

6. L'argent gonfle tout seul

7. L'augmentation du coût de la vie, l'inflation, la dévaluation de la monnaie

8. Être riche ne nuit à personne

9. En économie, ce qui est légal est moral

10. L'économie c'est une science, complexe - il faut se fier aux experts

11. Ce sont les politiques qui détiennent le pouvoir

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12. La croissance est bonne pour l'économie

a - Effet logarithmique de la croissance

b - Empreinte écologique et jour du dépassement

c - Démographie

H) LES PRINCIPAUX VÉHICULES DE LA CULTURE DU PROFIT

1. La publicité

2. Les médias de l’information

3. Les réseaux sociaux

4. Les médias du divertissement et en particulier, la télévision

5. La domination masculine

6. La culture et l'éducation

I) L'IMPLICITE ET L'EXPLICITE

J) CONCLUSION

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DEUXIÈME PARTIE : PREMIÈRES IDÉES DE SOLUTIONS : Découpler le travail et l’argent – découpler l’argent du profit

A) INTRODUCTION

B) LES ALTERNATIVES QUI RESTENT A LA MARGE

1. Nous ne sommes pas encore prêts

2. Les solutions font encore partie du problème

C) ABANDONNER NOS CROYANCES SUR LA CROISSANCE, ET BOULEVERSER LA LOGIQUE DE L'EMPLOI

D) DÉCOUPLER TRAVAIL ET ARGENT - L'ALLOCATION UNIVERSELLE

1. Moins de travail à pourvoir

2. Créer la motivation à travailler

3. Conception du travail

4. Financement de l'allocation universelle

5. L'allocation universelle donnerait du pouvoir à ceux qui actuellement n'y ont aucunement accès

E) DÉCOUPLER L'ARGENT DE LA RECHERCHE DE PROFIT

1. Créer une économie qui n'est plus régie par l'argent

- Le rôle des initiatives citoyennes

2. Une seule initiative et l'effet boule de neige

3. Construction de la nouvelle tour

4. Quelques exemples de changements concrets à venir dans la société

a - La démocratie participative

b - Le pouvoir politique se transformera et reprendra du pouvoir face au pouvoir économique et financier

c - Bourse fermée

d - Disparition des impôts

e - Les entreprises démocratiques se multiplieront, voire se généraliseront

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F) DIMINUTION DU RÔLE DE L'ARGENT

1. Evolution des mentalités

2. Le vrai rôle que devrait avoir l'argent

a - Réduire l'utilisation et le rôle de l'argent

b - Apprendre à échanger sans compter

c - La diminution de l'importance de l'argent dans nos vies

TROISIÈME PARTIE : LE CONTEXTE DU CHANGEMENT

A) AU NIVEAU POLITIQUE

B) AMENER LE VIRAGE POLITIQUE VIA LES MOUVEMENTS CITOYENS

C) BALANCE A PLATEAU : ALLER VERS L'ALTERNATIVE

D) NOS PETITS PAS INDIVIDUELS SONT CAPABLES DE GÉNÉRER DE GRANDES MARRÉES CITOYENNES

E) PROFILS DE CITOYENS : LES CONDITIONS POUR CHANGER

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QUATRIÈME PARTIE : LE CHANGEMENT DU NIVEAU DE CONSCIENCE

A) INTRODUCTION

B) LA NÉCESSITE DE PERCEVOIR L'IMPORTANCE DE L’ÉVOLUTION INDIVIDUELLE D'UNE PART IMPORTANTE DE LA POPULATION

1. Qui est en premier concerné

a - Les plus riches

b - Les plus pauvres

c - La classe moyenne

2. De quel changement individuel parle-t-on : tout d’abord, dans le concret

a - La responsabilité d’agir même si on est seul à le faire

b - Et si la notion de goutte d'eau dans l'océan s'avérait totalement fausse ?

c - Cesser de leur donner du pouvoir

d - Liberté - autonomie - solidarité

3. Au-delà des modifications de comportements citoyens ou de consommateur : l'élévation du niveau de conscience

a - Conscience et information

b - Conscience et technologies

c - Conscience et solutions nouvelles

d - Dénouer les nœuds qui sont dans nos têtes

e - Changer la couleur de nos lunettes : changer notre mode de pensée

f - Bousculer l'édifice de nos croyances

g - Saut d'évolution de l'humanité

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4. Dépasser les freins au changement :

a - Sous hypnose : nos doutes, notre passivité, notre conformisme, notre lâcheté

b - Syndrome de Stockholm

c - La difficulté d'aller à contre courant – la soumission à l’autorité de Milgram

d - Mettre des mots sur ce qui est implicite afin d’en éviter les incohérences

e - Quitter notre mentalité va nous faire peur

f - Le choix du pessimisme sous prétexte de réalisme

CINQUIÈME PARTIE : LES DEUX PILIERS PRINCIPAUX DU CHANGEMENT : Privilégier les raisons du cœur au raisonnement cartésien et lâcher le rapport de force

A) QUAND NOS SOLUTIONS MAINTIENNENT LE PROBLÈME TOUT EN LE RENDANT MOINS VISIBLE

B) PRIVILÉGIER LES RAISONS DU CŒUR AU RAISONNEMENT CARTÉSIEN

1. Introduction

2. Nous supposons à tort que toutes nos pensées sont rationnelles par essence (excepté dans la folie ou lors de certains dérapages)

3. Prendre notre rationalité pour seule référence , seul repère, comme seule valable, seule efficace, ...

4. Notre recours à la rationalité nous mène souvent en bateau : une atèle sur une jambe de bois

5. Une solution qui ne porte pas - toute rationnelle qu'elle puisse être - n'est pas une solution

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6. Un enseignement qui reflète tout notre système de pensée rationnelle et ses failles, dans un cadre éducatif qui fait souvent défaut

7. La fiabilité relative du raisonnement scientifique de l'expert - un regard sur le réchauffement climatique

8. Notre incapacité à gérer correctement nos découvertes et inventions scientifiques

9. De nouvelles références pour guider nos choix

C) LÂCHER LE RAPPORT DE FORCE

1. Introduction

2. Le rapport de force

a - En quoi consiste le rapport de force ?

b - Lâcher le rapport de force

c - Nous fonctionnons dans le rapport de force comme nous respirons

d - Les enjeux du rapport de force ou de son absence

e - La violence n'est jamais loin du rapport de force, la non-violence non plus

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f - Comment les rapports de force imprègnent toutes nos conceptions

i La mentalité basée sur le rapport de force

ii Notre incapacité à envisager les conflits en dehors du rapport de force

iii Une société de dominants et de dominés : le rapport de force est partout

iv La soumission

v La désignation d'un fautif

vi rapport de force et confiance en soi

vii rapport de force et libre arbitre

g - Comment les rapports de force définissent notre vie sociale et nos dépenses

i Les comportements, références et marqueurs sociaux résultants de la prégnance généralisée des rapports de force

ii Les sphères d’influence sociales, culturelles et commerciales

iii Rapport de force dans le cadre professionnel

iv Rapports de force et monde virtuel – école de narcissisme

v rapport de force et voiture

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vi Rapports de force, consommation, et recherche de profit sont foncièrement et intrinsèquement liés

- les comportements de survie

- les comportements d'avidité

- notre complaisance

- les comportements de compétition

- les comportements d'exigence

- les comportements de défense de nos privilèges

- les rapports de force ne sont jamais loin de nos comportements de matérialisme et de notre cupidité

vii quitter le rapport de force mène à se désintéresser des richesses et de la consommation

h - Rapport de force à l'échelle collective

3. Connaissance de soi : notre part d'ombre

a - Introduction

b - Rapport de force versus empathie - les deux facettes de l'être humain d'aujourd'hui

i Ambivalence des comportements

- l'attitude face aux inconnus

- l'attitude face à l'entourage

- Un interrupteur dans la tête et l'apprentissage de stratégies pour y remédier

ii Le moment de bascule

- Face aux inconnus

- Face à l'entourage

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iii On ne peut désinvestir nos pensées et émotions dites "négatives" uniquement par le simple choix de penser positif

iv découvrir les effets de l'interrupteur

v apprendre à gérer l'interrupteur

vi la gestion de l'interrupteur sur la durée

vii Accepter notre part d'ombre c'est accepter celle des autres

c - Le capitalisme exploite notre part d'ombre

d - La part d'ombre et le rôle des citoyens en transition

e - La part d'ombre et le rôle des crises

f - Facteurs favorisant ou non la propension à utiliser le rapport de force

i Tout d'abord, notre passé forge en grande partie qui l'on est : notre tempérament, nos conditionnements, nos blessures, nos tendances.

ii Ensuite, c'est notre situation du présent qui va aussi déterminer nos réactions face à l'adversité.

iii Niveau de conscience

g - Notre capacité à l'empathie dépend surtout de notre capacité à reconnaître ce qui nous en éloigne - l'altruisme des religions élude cet aspect

h - Evolution personnelle et déni de réalité

i Fuir totalement l'actualité nous fait perdre contact avec la réalité

ii Quand utiliser la loi de l'attraction devient magique

iii Évoluer dans un monde de bisounours

iv Évoluer spirituellement ne peut pas nous épargner d'adapter de manière intègre nos comportements à la réalité très concrète

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4. Quitter le rapport de force - accueillir notre part d'ombre via un réel travail psychologique

a - L'étape incontournable : commencer par reconnaître notre part d’ombre

b - Part d’ombre et rapport de force

c - Parvenir à déjouer l'emprise négative de certaines de nos émotions et de leurs conséquences sur nos pensées et nos comportements

d - Les attitudes mentales à privilégier

i accepter

ii persévérer à demander

iii Faire évoluer les demandes et propositions en traversant les échecs, en apprenant de nos erreurs

iv Accepter dans certains cas la solution de l'autre qui ne nous satisfait pas, mais peut mener vers nos objectifs

e - Se mettre dans la bonne disposition d'esprit

i La détermination

ii L'absence d'exigence

iii L’absence d’urgence

iv Exploiter l’émotion sans agir sous son emprise

v Une forme de connaissance de soi

vi Le détachement

vii La présence de doutes dans la confiance

viii Le respect et la bienveillance absolue

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f - Quand le rapport de force s’éloigne, l’empathie et la solidarité peuvent apparaître

g - Aller vers le cœur

h - Changer

i - Notre part d'ombre est notre alliée

j - La différence entre la compréhension et la conscience

k - Pour prendre de la perspective

SIXIÈME PARTIE : LES FACTEURS D'INFLUENCE DU CHANGEMENT

1. Deux mondes parallèles

2. Conscientiser, chercher à influencer : c'est se tromper

3. La réelle influence s'opère loin des discours

4. Notre rôle de colibri et son effet boule de neige

5. L’influence des médias de l’information

6. Le rôle des crises

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7. L’éducation et l’enseignement – y compris le rôle qu’y joue le web

8. Le pouvoir de la minorité

9. Catalyseurs d’un autre genre

a - L'intelligence collective

b - Les neurones miroir

c - L’épigénétique

d - La contagion de l'altruisme

e - Les champs morphiques (ou morphogénétiques)

f - La transmission de toutes nos pensées et émotions

g - L'auto-contagion

10. Conclusion

VERS UNE UTOPIE NON DÉCONNECTÉE DE LA RÉALITÉ

- La métaphore du flocon

- Un dernier petit coup de pouce

ANNEXE Un détour par la théorie polyvagale

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ICI COMMENCE LE DEUXIÈME VOLET DE CE LIVRE

RÉFÉRENCES

REMERCIEMENTS